Il était une fois l’histoire de 4 orcéens ayant eu la bonne idée de participer au traditionnel triathlon de Nevers Magny Cours… en plein mois d’Août 🙄
Alors oui, sur le papier , l’idée était bonne et même dans les faits , participer à un triathlon format M pour de vieux briscards comme Mathias, Florent, Bruno et Sylvain ne laissait présager que du plaisir ou presque. Mais ça ne s’est pas passé comme prévu:
Bruno « Premier tri depuis bien longtemps; j ai déjà commencé par mettre la combi à l’envers ( fermeture devant), tu vois le gars déjà à fond avant le départ; mise à l’eau au milieu du paquet, après 50 mètres de crawl: passage en brasse, 1450 mètres c’est long . Sur le vélo pas de sensation si ce n’est la chaleur, la première bosse me fait penser: qu’ est-ce que je fais là? Le tour du circuit de F1, le moment le plus sympa, mais sans moteur tu galères. Ensuite tentative de retour au parc à vélo, un bénévole me dit ça descend jusqu’à la fin vas y fonce! , j ai du me tromper de route, faux plat + bosses que j ai eu beaucoup de peine à avaler. Arrivé au parc je crois courir jusqu’à mon emplacement, mais seul le vélo avance, je m’assois pour mettre les baskets mais il n y a pas de grue pour me relever, un roulé boulé sur le côté et hop j’essaye d’attaquer la càp super motivé et après 25 mètres, j ai préféré finir de faire le clown. Dur loi du sport, il y a des jours avec et des jours sans, au prochain tri promis je m’améliore«
Mais la météo, disons capricieuse depuis le début de l’été n’a pas permis à leurs organismes affutés de se préparer aux nouvelles chaleurs de ces 4 derniers jours. Et sur les 4 valeureux triathlètes, seuls deux d’entre eux ont pu finir ce chaud mais au combien chouette triathlon.
Sylvain « Malgré mon abandon, j’ai beaucoup apprécié cette course en particulier les parcours natation et vélo. Malheureusement un coup de chaud sur le vélo m’a obligé à abandonner. Il faut vite rebondir. Le positif ?!: une bonne natation ( pour moi )2 jours off et on reprend l’entraînement. never give up »
Mathias: « Pas très bien placé au départ de la natation, un peu trop à l’arrière du peloton, j’arrive tant bien que mal à me faire un chemin pour me retrouver assez rapidement dans le premier tiers avec suffisamment de place pour poser ma nage et au final j’explose mon meilleur temps sur 1500m, en 24’40 ». Premiers kilomètres du parcours tout plat, les jambes se mettent gentiment en route en essayant de maintenir une vitesse de croisière de 40km/h. Arrivé au km6, on attaque la première difficulté du parcours : un gros faux-plat (90m D+ sur 4km), et je sens dès le bas de la bosse que les jambes ne sont pas au rendez-vous et que la fin de la course va être très longue…au km17 le tour du circuit de F1 de Magny-Cours: Vraiment très sympa d’avoir la chance de rouler sur un tel billard ! Par contre, le circuit est tout sauf plat !! 2 gros faux-plats qui attaquent bien les jambes (que j’avais dû oublier quelque part dans l’aire de transition) et 2 virages en descente dans lesquels il faut bien gérer la trajectoire (et la vitesse) pour ne pas finir au tas… Plus complètement lucide sur la fin du parcours vélo, la tête qui tourne un peu par moments, certainement dû à la chaleur et la déshydratation. Je reste vigilant dans les derniers virages pour ne pas tomber. » Compte rendu complet de Mathias ICI
En plus de la météo devenue subitement chaude, l’heure du départ à 17h30 peut être considérée comme tardive et inhabituelle.
Florent « La natation, en particulier les derniers 500m ont été compliqués pour moi, car j’ai été pris de crampes aux mollets. Content j’ai été, quand la sortie de l’eau fut faite, et j’ai ensuite tout donné sur le vélo. Le parcours càp a été beaucoup plus compliqué, les crampes lors de la natation m’ont rappelé à l’ordre, la chaleur et les ravitaillements pas assez riches à mon goût ont eu raison de mon allure. Heureusement que ma femme et les copains du club étaient présents pour me soutenir«
Bravo à eux quatre: le chrono n’est peut être pas celui espéré, la ligne d’arrivée n’a pas toujours était franchie, mais l’important n’est pas forcement là. De par ces difficultés, nous apprenons et cela nous permet à postériori de progresser.